Marathon des saveurs à la Foire de Bordeaux

Connaissez-vous un seul endroit où l’on puisse déguster en l’espace de 20 minutes montre en main, une bouchée (même deux) de tajine fondant aux abricots mijoté avec amour par Pierre Dahmi, (top) chef marocain du restaurant Le Jeu de Paume, une cuillérée (en nacre s’il vous plait, sinon cela dénature le produit) de Caviar des Pyrénées, une lampée de porto blanc de chez Nini Douro (idéal à l’apéritif avec un zeste de citron vert et quelques feuilles de menthe), accompagné de fromage portugais Damar (à priori pas la même famille que les sous-pulls), des olives grosses comme des balles de ping-pong made in Piémont de chez Nunzio Fonsdituri e Figli, du jambon bellota D.O. de Guijuelo de chez Zapore Jai (à plus de 12O € le kilo quand même !), du parmegiano reggiano Il Buon Gusto…

Je m’arrête là ou je continue ? Allez on ne va quand même pas faire l’impasse sur le sucré, si ? Alors on continue avec un pasteis de nata ô combien croustillant d’Amelia Guimaraes, suivi d’un petit gâteau russe à la noix appelé « Prianiki », tout droit venu de Saint-Pétersbourg et servi au restaurant La Matriochka, un shot de vodka pour digérer, et hop, on repart en Italie avec une petite miche de panetonne de Madame Agriflora, pour terminer (enfin !) par une dégustation de rhums arrangés martiniquais concoctés par Monsieur Pastel Paysage, au rythme endiablé du zouk des îles.Bon alors vous avez deviné où l’on se trouve ? Facile c’est indiqué dans le titre… Nous ne sommes pas au paradis des gastronomes (quoique), mais nous sommes dans le pavillon international de la Foire de Bordeaux, qui ouvre ses portes jusqu’au 17 mai au Parc des Expos de Bordeaux-Lac.

Un joli tour du monde des saveurs réalisé en compagnie d’Anne, Audrey, Aqui, Paysud, Fred, Bordeaux Actu, Sud Ouest et Bordeaux 7. Merci aux gentils organisateurs, ils se reconnaitront !!

Après toutes ces émotions, il ne me reste plus qu’à aller faire une petite sieste… quoique… il y a aussi le Salon de l’Agriculture Aquitaine à parcourir… avec sa ribambelle de produits du terroir…

Mais pourquoi diable ne suis-je pas plus passionnée par le sport que par la gastronomie ?