Encore une belle adresse à Bordeaux ! A deux pas de la place Saint-Michel, dans un cadre simple et chaleureux entre pierre bordelaise, comptoir de bois blond et lustres en roseaux (en paille ? en rotin ? enfin nature, quoi), Roman Winicki, 35 ans, ex-Garopapilles, a posé ses casseroles et se décarcasse depuis maintenant 3 mois pour allier inventivité et évidence du goût. Cet ancien diplômé de Sciences Po n’était pas prédestiné à la cuisine, mais il a changé de voie pour un métier plus « au contact », où son ultime objectif n’est autre que de faire plaisir (et de se faire plaisir par voie de conséquence).
Son univers culinaire ? Des inspirations d’ailleurs, tirées de la cuisine berbère, polonaise, méditerranéenne, indienne ou asiatique, combinées avec des produits du terroir français, des jus corsés, des techniques culinaires traditionnelles et du fait-maison. Le meilleur exemple de cette approche décomplexée reste sa saucisse de Morteau au Chanklich maison, ou son canard qui fume au thym serpolet. Il en ressort une cuisine explosive, pleine de surprises et de saveurs, comme ce jour-là ce risotto d’orge perlé, coulis de maïs et ceviche de maigre, où apparaissent au fil de l’assiette tout un tas de sensations, du chaud, du froid, du croquant, de l’onctueux, du grillé et du cru (14€).
Mention spéciale pour les gyozas au pastrami maison et oignons pickles (8€ en entrée), qu’apparemment ses premiers fidèles s’arrachent et lui interdisent de supprimer de la carte (s’il y a une pétition, dites-moi où signer).
La carte des vins est éclectique, soufflée par la team Garopapilles, l’accueil est chaleureux, la note pas trop lourde, et les gin-to sont parfumés à la fève tonka (un sacré bon point).
L’Atelier des Faures
48 Rue des Faures
33000 Bordeaux
T. 09 86 42 45 45
Ouvert midi et soir du mardi au samedi.