Impossible de passer un week-end à Cancale sans dévaliser la boutique d’épices d’Hugo et Olivier Roellinger. Parmi toutes ces petites merveilles, il en est une dont je ne me passe plus, et qui me tire du lit le matin, c’est la Poudre des Bulgares.
Je citerai juste les propos d’Olivier Roellinger lui-même, qui annulent toute autre forme de discours.
« Il fallait que ce goût puisse me réveiller avec la même douceur que la caresse d’une mère qui réveille son enfant.
Une saveur à peine sucrée avec cette sève d’un palmier du Cambodge, quelques grains d’un sucre de l’île Maurice pour qu’il chantonne à l’oreille, deux vanilles l’une de Madagascar et l’autre de Polynésie, un souffle de cardamome, un soupçon de safran et gingembre, la fraîcheur de l’écorce d’orange, quelques grains de sésame dorés et de lin torréfiés pour la note noisettée et un bouton de rose pour envelopper cette atmosphère si féminine. »
Tout est dit.
Pour ma part tous les matins, je mélange une cuillère à café de poudre des Bulgares à un bol de fromage blanc, j’y coupe quelques fruits de saison, je parsème de quelques graines et fruits secs, tournesol, amande ou noisette… Et la journée peut commencer !