C’est une petite victoire personnelle que de contribuer au guide Fooding, moi qui ai le réflexe de dégainer l’appli à la seconde même où j’envisage de dîner quelque part, peu importe l’endroit où je me trouve.
Ma première chronique a été publiée la semaine dernière, et je suis heureuse qu’elle concerne La fleur au fusil, ma dernière révélation gastronomique en date.
Je vous la livre donc – parce que c’est la première, pour les prochaines il faudra aller puiser à la source 🙂
« Pari réussi pour Marion Métenier et Téo Barazer (ex-Fish la Boissonnerie) qui font revivre cet ancien rade paumé en plein médoc avec carrelage vintage, mobilier chiné et zinc déjà squatté ! Leur secret ? Une carte courte, des circuits courts, et beaucoup d’amour… Démonstration à la carte, ce soir-là : os à moelle dégoulinant sur pain grillé, à slurper à la petite cuillère (servi en tapas 6 €) ; asperges blanches d’Hourtin juste croquantes, enturbannées d’une tranche de lard sur crème fouettée, avec huile infusée au thym et pickles d’oignons (12 €) ; échine de cochon ultra-fondante de la ferme de Clavisy, trévise entière braisée et gnocchis à la romaine embeurrés, arrosés d’un jus de viande du tonnerre (22 €) ; et pour conclure, Mystère chanmé selon Marion (la pâtissière), combinant rondelle de meringue hyper-graphique, glace vanille maison et coque chocolat aux noisettes concassées (9 €). Pour irriguer, sélection de jajas bois-sans-soif triés sur le tonneau par les deux tourtereaux : chinon Domaine Grosbois (5,50 € le verre), bordeaux nature du Domaine Closeries des Moussis (54 € la bouteille), entre autres pointures (Alexandre Bain, Michel Guignier…). Formule 15 € (midi), carte 35-43 € »